Un entrepreneur est une personne comme vous, comme moi. Oui mais à un détail près : il a la capacité de se projeter quelques années en avant et de visualiser jusqu’où il a envie d’amener son projet.

https://miro.medium.com/max/1400/1*NCj3u5rcEvRV0hWd6NG3gQ.jpeg

Pour l’entrepreneur, chaque détail du quotidien peut potentiellement se transformer en opportunité de business. La file d’attente au supermarché, le manque de fluidité d’un processus quotidien ou le manque d’offres sur un produit ou un service donné.

Il se trouve donc en veille constante et lorsqu’il se lance enfin dans l’aventure entrepreneuriale, il a cette fameuse vision qui le motive et lui donne l’énergie nécessaire pour avancer.

Avoir une vision pour son projet c’est créer dans son esprit une image ou une idée précise de ce qu’on désire voir se produire. La vision donne la direction à prendre et favorise la créativité. Elle ne nous lâche pas tant que nous ne l’avons pas accompli ou que nous avons échoué. On imagine son service complet, son utilisation par des milliers de clients, ses salariés heureux de travailler dans l’entreprise ou bien même la valeur ajoutée qu’apporte le service sur son marché.

Cette vision peut aussi être parfois un frein. L’entrepreneur est bloqué sur sa vision initiale du projet et par conséquent laisse échapper des opportunités uniques. Il refuse de pivoter, il refuse de s’associer ou il refuse d’adapter son service aux besoins réels du marché (et pas seulement à son besoin…).

La vision à long terme permet de se fixer des objectifs étapes par atteindre le résultat escompté. On pose une première brique qui correspond à 1/10 de notre vision. Puis on en pose une deuxième, une troisième et ainsi de suite. Si on peut atteindre sa vision promptement, c’est qu’elle n’est pas assez ambitieuse !

Les entrepreneurs en puissance voient autrement que par les chemins classiques. Ils veulent révolutionner les moyens de consommer, de se déplacer ou de se divertir. Ils ne se contentent pas de lancer une simple application, un algorithme ou un nouvel usage. Ils ont pour vocation de vous satisfaire et de vous délivrer toujours plus de valeur. Chaque objet que vous utilisez aujourd’hui a été imaginé dans la tête de son créateur des mois avant même sa production.

Se remémorer sa vision à long terme lors de moments de doutes est un excellent moyen pour l’entrepreneur de se remotiver et de repartir de plus belle. La route est parfois longue, surtout quand on oublie où on veut aller.

Si vous n’avez pas de vision, pas de panique, ça se travaille ! Et, en somme, elle évoluera d’un mois à l’autre. C’est normal. Oui, le projet se développe mais il n’avancera jamais comme vous l’entendez. Il faudra alors s’adapter.

Des dizaines de facteurs externes que vous ne pourrez contrôler viendront parasiter son bon déroulé : des nouveaux concurrents avec techniques agressives, un changement brutal et imprévu sur le marché, un fournisseur qui fait faillite sans prévenir ou même votre associé qui décide subitement de revendre ses parts.

Très peu d’entrepreneurs réussissent à définir une roadmap précise en début de projet et à la tenir rigoureusement jusqu’au bout.

La roadmap évoluera, c’est certain. Le marché, la technologie, les besoins et la demande vont fluctuer. L’entrepreneur doit perpétuellement déceler ces moindres évolutions et s’adapter. Nous en revenons donc aux points forts de l’entrepreneur : la veille constante, l’hyperactivité et l’adaptation.

Il n’y a pas de vision sans une mission claire. La mission de l’entreprise est la définition de sa raison d’être, son moteur. C’est elle qui va nourrir la motivation de l’entrepreneur et des équipes. Le rôle de l’entrepreneur sera de ne pas déroger à sa mission et de garder le cap. Ce peut être de devenir leader sur un marché. Ce peut aussi être de rendre service à des milliers des personnes. Ce peut être de gagner un maximum d’argent. Ce peut être de changer un mode de consommation.

Un entrepreneur sans mission pour son projet est un entrepreneur qui va dans le mur. Avez-vous déjà pris la voiture sans savoir où aller ? Mis à part certaines exceptions, on est rarement allé bien loin.